Réutilisation des eaux traitées et valorisation des boues

Etude complémentaire de la réutilisation des eaux usées épurées dans le Grand Agadir - 2013

Le fort déficit en eau du Grand Agadir (environ 900.000 habitants en 2012) a poussé la RAMSA dans la voie d’une réutilisation des eaux usées urbaines épurées (station d’épuration du M’zar) pour l’irrigation des nombreux golfs et espaces verts urbains. Le projet concerne la mise en place d’un réseau d’irrigation comportant le pompage, le stockage, l’adduction et la distribution des eaux épurées dans l’agglomération du Grand Agadir. Cela permettra de réutiliser 41.000 m³/j de l’eau épurée et désinfectée. Le système comprend deux stations de pompage de capacité 310 l/s et 75 l/s, trois réservoirs d’une capacité cumulée de 7.200 m³, 87 km de réseau d’irrigation conçu pour permettre l’irrigation d’une surface totale de 1140 ha. Phénixa en groupement avec Burgeap réalise les études APS-APD-DCE du réseau et formule des recommandations pour la mise en place d’un cadre réglementaire et conventionnel local. Phénixa met également en place à la RAMSA, un service d’exploitation du réseau et apporte son assistance pour la construction et l’exploitation initiale.

Etude sur les possibilités de valorisation / élimination écologique des boues des STEP de la zone industrielle de Berrechid - 2013

Phénixa réalise, en étroite collaboration avec les industries concernées et avec l’appui de la coopération allemande (GIZ), une étude sur la valorisation des boues au niveau de la zone industrielle de Berrechid avec l’objectif de développer une action pilote de gestion écologique des boues, des installations de traitement des rejets liquides industrielles. Lors de l’étude les experts de Phénixa identifient des solutions d’élimination/valorisation écologiques de ces boues. Compte tenu les contraintes techniques, financières, juridiques et organisationnelles, Phénixa définit les conditions nécessaires pour une mise en œuvre optimale de ces solutions et propose un protocole pour la mise en œuvre concrète d’un projet pilote de valorisation/élimination écologique des boues.

Elaboration de la stratégie nationale de gestion des boues de stations d’épuration au Maroc - 2010

Avec la mise en œuvre du Plan National d’Assainissement Liquide au Maroc, la production de boues issues des STEP urbaines et industrielles sera multipliée par 4 à partir de 2010 et atteindra plus de 500 000 tonnes de Matières Sèches en 2030. Le Département de l’Environnement a confié au groupement Phénixa-FIW l’élaboration de la stratégie de gestion des boues pour identifier, sur la base d’un benchmark national et international les actions à entreprendre pour la valorisation et/ou l’élimination des boues urbaines et industrielles. Phénixa a proposé des filières d’élimination par type de boues et un plan détaillé des activités à mettre en œuvre sur les plans techniques, réglementaires et institutionnels. Un guide de bonnes pratiques pour la gestion écologiquement durable des boues a été produit.

Etude de faisabilité et APS pour le séchage des boues de la STEP de Marrakech - 2011

La ville de Marrakech est dotée d’une station d’épuration (STEP) d’une capacité de 1.300.000 EH. La station, en fonctionnement depuis 2012, traite 110.000 m³/j d’eau usée. Elle produira, à l’horizon 2030, environ 180 m³/j des boues déshydratées. Pour identifier une solution durable à l’élimination de ces boues, la RADEEMA a confié à IGIP/Phénixa une étude pour le séchage poussé de la boue avant sa mise en décharge ou le cas échéant, sa valorisation énergétique ou agricole. Les aspects suivants ont été couverts :

• Détermination de la quantité et la qualité des boues à sécher
• Etude de la faisabilité technique, économique et environnementale d’un séchage des boues en vue d’une valorisation ultérieure (incinération à la cimenterie ou valorisation agricole). En particulier la mise en jeu d’un séchage solaire est à étudier.
• Elaboration d’une solution à préconiser avec une recommandation pour la démarche future Le groupement a préconisé la solution du séchage solaire thermique avec production en cogénération de chaleur. Le coût d’investissement de cette solution a été estimé à près de 63 millions de dirhams.